L'ingratitude des fils - Pierre d'Ovidio

Publié le par safran-lit.over-blog.com

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Présentation de l'éditeur
Hiver 1945. Paris est libéré mais les conditions matérielles d'existence ne se sont guère améliorées : privations et rationnement, marché noir et trafics en tout genre. C'est dans ce climat de tensions que des enfants, jouant dans les ruines d'un immeuble de Malakoff, découvrent un cadavre dont une main est peinte en noir. Le jeune inspecteur Maurice Clavault est dépêché pour mener l'enquête. Son unique indice : un message laissé dans la bouche du mort : " A PARM ". Grâce à l'aide de Ginette, sa petite amie actrice, ses pas le mènent jusqu'à un immigré lituanien, sauvé de la rafle du Vél' d'Hiv, un certain Samuel Litvak... Si la victime ne peut plus parler, les fantômes qu'elle a laissés derrière elle parleront à sa place.
Biographie de l'auteur

Né à Paris dans les débuts de la IVe République, l'auteur, blouse grise à la communale façon R Doisneau, a bu - comme les autres - le verre de lait de M. Pierre Mendès-France. Sous la V. il a goûté à la peinture et à la gravure puis s'est tourné vers l'écriture en découvrant Henri Calet. Il a débuté avec des livres d'artistes avant de publier des romans aux éditions Phébus, dont une trilogie de polars sur le Poitou où il s'est installé depuis la fin des années 1990. Avec L'Ingratitude des fils, qui a pour cadre le Paris d'après-guerre. Pierre D'Ovidio raconte une tout autre histoire.

 

Mon avis :

 

Si je n'avais pas lu la biographie sur l'auteur, Pierre d'Ovidio, et découvert qu'il était de l'âge de mon grand-père, j'aurai sincèrement pensé qu'il avait un bel avenir dans le milieu du polar tellement le livre se lit facilement, pourtant abordant des sujets très délicats et tellement décrits auparavant dans d'autres romans. Mais je n'ai pas éprouvé de lassitude à sa lecture, bien au contraire, son écriture est précise et descriptive, émouvante  et le rythme lent n'enlève rien à l'intérêt de ce polar.

J'avoue qu'au commencement, j'étais un peu perdue dans la mise en scène des personnages, allant d'une période à l'autre, avant et après la Seconde guerre mondiale, de Simon Litvak,juif polonais vivant en Lituanie et migrant vers la France avec son frère à cause des circonstances racistes dans son pays à Maurice Clavault, jeune inspecteur français

vivant tranquillement avec sa mère, menant une enquête sur un certain cadavre trouvé dans une cité...

Le fil de l'histoire nous amène à nous demander ce que ces deux personnages ont affaire en commun, et pourtant au dernier paragraphe (pas avant !) nous découvrons que ces deux vies étaient déjà mêlées sans qu'aucun des antagonistes ne le sachent ... époustouflant M. D'Ovidio, j'ai été bluffée comme jamais, rien ne m'avait fait deviner cette chute et j'apprécie d'autant plus ce livre que je recommande vivement.

 

Je remercie sincèrement le forum PARTAGE LECTURE et les Editions 10/18 de m'avoir offert cette opportunité de connaitre cet écrivain au travers du partenariat.

Publié dans Romans historiques

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M
<br /> SI le livre "mort sur la Palatin" ne m'attire pas vraiment, je dois avouer que je vais noter le titre de celui-ci. Ton avis me donne très envie de me plonger dans ce roman.<br /> Toutefois, je dois essayer de finir le roman de Musso entamé la semaine dernière. Malgré la reprise de lecture j'y vais a dose pathologique.<br /> Bon dimanche. Bisous<br /> <br /> <br />
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